ESP


Télépathie

"Recherche et mise en évidence d'un phénomène télépathique chez le lapin"
Dr. Bernard Thouvenin, 1988 - ( avec l'aimable autorisation du Dr. Thouvenin )

Europe n°.1 Dimanche 21 mars 1999 ( Pascale Lafargue, Bernard Auriol )

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  Carl Gustav Jung : Le « prince héritier »

Le Ganzfeld

How experimenters influenced participants in the ganzfeld parapsychology experiment

Apprentissage et télépathie ?

Etudes expérimentales sur la communication télépathique d’émotions en groupe, (Extraits du Journal of Scientific Exploration, 12, 4, 583-603, 1998), Traduits en français par Dr Bernard Auriol

Agape : la télépathie en Groupe

Champs télépathiques explosifs ?, traduit en français par Bernard Auriol à partir du texte original de "Explosive Telepathic Fields" in "The Scientist Speculates, an anthology of partly-baked ideas", Capricorn Book, 1965, 48, 164-165.

Clark Johnson

"Transfer of Neural Energy Between Human Subjects.", Leanna J. Standish (PI)—Bastyr University, Todd Richards—UW School of Medicine, L. Clark Johnson.

 

Clairvoyance

 

Touche pas à ma science parapsychologique ! 24 mai 2013 · by J.Soulieres · in ESP, Scepticisme : réponse de J.Soulières à Luc Allemand pour son billet "Voyez-vous ce que je vois ?" ci-dessous

Voyez-vous ce que je vois ? : touche pas à ma science ! - 01/04/2010 par Luc Allemand dans le mensuel La Recherche n°440 à la page 89

 

 

Précognition / Prémonition

"Anomalous baseline effects in mainstream emotion research using psychophysiological variables", Proceedings of the PA 2000 conference, Freiburg
- Anomalous anticipatory response on randomized future conditions., Dick J. Bierman and Dean Radin, Perceptual & Motor Skills, 84, 689-690 (1997) .
- Conscious and Anomalous non conscious emotional processes: A reversal of the Arrow of Time? , Dick J. Bierman and Dean Radin, In: Toward a science of Consciousness, TUCSON III, MIT Press, 1999, pp. 367-386 With Dean Radin
- Anomalous Unconscious Emotional Responses: Evidence for a reversal of the arrow of time, Dick J. Bierman and Dean Radin
- Anomalous psychophysiological baseline effects in research using randomized emotional and control events., Dick J. Bierman, Presented at: Feelings and Emotions: the Amsterdam Conference. June 13-16, 2001, Symposiom Abstracts, p.33
- A COMPUTATIONAL EXPECTATION BIAS AS REVEALED BY SIMULATIONS OF PRESENTIMENT EXPERIMENTS, Jan Dalkvist, Joakim Westerlund & Dick J. Bierman, 2002

 

La prophétie de Cazotte

L'Affaire du Titanic

Documentaire "La Voyance : Fantasme ou Réalité ?", 1999, Réalisateur : Michel Arowns

A propos de Nostradamus : Nostradamus Resources

Elaboration d'une technique d'essais multiples pour améliorer l'efficacité de la Perception Extra Sensorielle (ESP), traduit en français par Bernard Auriol

L’interaction dans un petit groupe comme médium d’une réponse ESP, traduit en français par Bernard Auriol à partir de Small Group Interaction as a Medium for ESP Response (Thirty Eighth Annual Convention of the Parapsychological Association, 1995, 80-87)

Pressentiment

Vidéos

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Precognition Experiments Evidence

 

Question d'un visiteur : "La seule chose qui me préoccupe vraiment est la possibilité de connaître l'avenir, car si cela permet de l'éviter, était-ce vraiment un avenir? ce n'était peut-être qu'un possible parmi d'autres."

Quand on pense "précognition/prémonition" ( "connaître l'avenir" ), on imagine que quelqu'un a connaissance d'un avenir figé, cet avenir devant donc être prédéfini de manière immuable.

Mais même quelqu'un persuadé de l'existence de la "précognition" sera bien en peine de vous expliquer comment elle fonctionne. J'entends par là que même si on affirme qu'on a constaté ce phénomène, on ne connait quasiment rien de sa nature.

Sans ôter son caractère surprenant à la précognition, on peut donc envisager une hypothèse (parmis d'autres possibles) : La précognition serait en fait la connaissance d'un avenir probable. Tout évènement présent étant la conséquence d'une multitude d'événements précédents. Nous restons là dans la notion commune en physique pour laquelle tout effet a une cause, et que la cause précède l'effet.

Dans la vie courante, l'activité personnelle et sociale des individus est tellement complexe, qu'on ne peut normalement pas prévoir ( hormis, dans une certaine mesure, par la statistique ) le comportement, à plus ou moins long terme, de chaque individu, ou d'un groupe d'individus. A cela s'ajoutent des événements tellement étrangers à chaque objet ( au sens large ) qu'il est impossible de prévoir si le camion parti hier de Paris, renversera une personne en arrivant sur Toulouse demain, ou renversera un animal, ou percutera un mur, etc.

La précognition pourrait se concevoir comme une "super-intuition" qui aurait connaissance de tous ces éléments, et les agencerait de manière pertinente pour prévoir ce qui se passera - en fonction des éléments existants au moment de la précognition - lorsque le camion arrivera à Toulouse.

Ceci permettrait à une personne douée, d'annoncer l'événement de demain ( un accident ) avec plus ou moins de détails. L'incertitude sur la précognition étant du aux nouveaux éléments, apparus entre hier et demain, lorsque l'instant de vérité arrivera.

Ceci permettrait aussi d'éviter l'accident de demain, si le camionneur est averti de la précognition. Au moment de la scène vue par précognition, le camioneur reconnaitrait l'instant, et pourrait se dire "Attention, c'est maintenant !" : ça lui permettra de freiner - ou de s'arrêter - avant même le risque d'accident, et ainsi de l'éviter.

Donc, l'existence de la précognition n'impliquerait pas que l'avenir est pré-déterminé, mais est un avenir - disons - probable sur lequel on peut toujours agir.

 

Dans l'exemple imaginaire ci-dessus, on a bien eu "précognition" ( puisque le camioneur a reconnu avec suffisamment de détails la scène qui lui avait été décrite), pourtant l'objet cible de cette précognition - l'accident - ne s'est pas produit : l'avenir ne serait donc pas "pré-écrit".

 

Plusieurs témoignages de ce genre se trouvent dans la litérature parapsychologique, comme par exemple dans "Le sixième sens", p.66, "Le tramway n°5"

 


Hypnose et ESP

"Hypnose et Parapsychologie", Docteur C. MOREAU et R. ROGEZ, Revue de Parapsychologie N°5, septembre 1977

"Hypnotisme et ESP", Dr. Milan RYZL, Ed. Québec / Amérique, ISBN : 0-88552-019-X, 1976

"Hypnose, Suggestion, Télépsychique", Marcel BAUGIN, ED. La diffusion scientifique, 1972


Apprentissage et ESP

"Apprentissage et télépathie ?", Dr Bernard AURIOL

"Parapsychologie à l' École", Dr Bernard Auriol et Nanou Auriol

"Tests menés sur la précognition à partir d'une observation fortuite", Dr Bernard AURIOL


O.B.E.

A Comprehensive Bibliography of OBE : Over 2,000 references to the out-of-body experience, arranged by author


Pigeons voyageurs

Comment les pigeons voyageurs arrivent-ils à s'orienter?

Sens de l'orientation hors pair

Le sens de l'orientation... magnétique?

Homing Pigeons

Experiments : Seven Experiments : Homing Pigeons


"Déjà Vu"

 

"Déjà vu": Quand le présent est un souvenir

Historique des travaux inhérents au "déjà-vu", Baumel N., L'Information psychiatrique, 1999, 3, 235-244.

"The Psychology of Déjà Vu.", Vernon M. Neppe, Johannesburg: Witwatersrand University Press, 1983, 277 pages.

Foreword To Psychology Of Déjà Vu (Professor Lewis Hurst)

S. Freud, (1936), Un trouble de mémoire sur l'Acropole, dans Résultats, Idées, Problèmes, (Tome II, 1921-1938), Paris, Presses Universitaires de France, 1985, p. 221-230.

Extrait (p151-156) de

L'Occultisme Hier et Aujourd'hui
Dr. J. GRASSET
Professeur de clinique médicale à l'Université de Montpellier
Associé National de l'Académie de Médecine
1908

 

43. SENSATION DE " DÉJÀ VU ", " DÉJÀ ÉPROUVÉ ", OU FAUSSE RECONNAISSANCE.

a. Diverses attitudes de 0 devant les reviviscences polygonales.

Variables sont l'impression que produit sur O la connaissance plus ou moins brusque d'un souvenir polygonal et les idées que fait naître dans 0 l'arrivée de ce souvenir, dont, jusque là, il ignorait l'existence en lui.

A. Dans le cas le plus simple (peu intéressant ici), le sujet reconnaît la nature et l'origine du souvenir sans être étonné ni trompé.

B. Parfois 0 hésite sur l'origine et la véritable nature de cette impression qui se révèle à lui brusquement. Au sortir du sommeil, par exemple, on se demande si on rêve ou si on est éveillé, et si l'idée qui se présente à l'esprit est une réalité ou une rêverie.
Chez certaines personnes, cette hésitation est persistante. Un soldat, cité par TISSIÉ, rêve qu'il passe en conseil de guerre et rend son sabre. Au réveil, il porte la main sur son sabre à côté de lui pour voir s'il y est encore.

C. Le souvenir polygonal peut apparaître à 0 absolument comme une vraie réminiscence. 0 ne se doute alors pas du tout que c'est un souvenir et il se croit l'auteur de l'idée. L'acte inspiré en réalité par la mémoire semble un acte spontané des centres supérieurs.
C'est ce qui arrive à Raskolnickoff dans la scène citée plus haut (p.144) de DOSTOÏEWSKI. Il croit que c'est de son propre mouvement, spontanément, qu'il a pris à droite au sortir du marché au foin, alors qu'en réalité il n'a fait qu'obéir à un souvenir polygonal.

D. Enfin, dans des cas plus compliqués, 0, en éprouvant une sensation, la reconnaît parce que c'est un souvenir déposé par son polygone dans sa mémoire générale et, en même temps, il ne peut se rendre compte de l'origine de ce souvenir, du lieu et du temps où il l'a acquis. Il reconnaît ainsi une chose qu'il n'a jamais vue. Ces deux " évidences inconciliables " , cette faillite de sa raison devant la reconnaissance d'une sensation, non éprouvée déjà, entraîne une angoisse toute spéciale, et le sujet éprouve alors la sensation bizarre que je vais exposer et analyser dans le paragraphe suivant.

b. Description du " déjà vu" (1).

Il ne faut confondre le " déjà vu " ni avec la réminiscence (dans laquelle il n'y a pas reconnaissance, dans laquelle il y a au contraire méconnaissance de l'origine mnésique de l'impression), ni avec le " déjà vu " des aliénistes, qui est une hallucination de 0. Ainsi, un malade d'ARNAUD retrouvait, dans sa mémoire, même le souvenir de la locomotive suspendue lors de l'accident de la gare Montparnasse (c'est-à-dire qu'il reconnaissait une chose qu'il n'avait certainement jamais vue, ni consciemment ni inconsciemment). Cette dernière forme constitue le délire palingnostique de MENDEL, dans lequel " le malade croit reconnaître dans ce qu'il voit pour la première fois, dans un milieu tout à fait nouveau, des objets, des individus qu'il aurait déjà connus auparavant, un milieu dans lequel il se serait trouvé autrefois " (2). Ceci appartient à l'aliénation mentale et je ne m'en occupe pas ici.

Le " déjà vu " physiologique est au contraire vraiment un phénomène de psychisme inférieur.

Rien ne le décrit mieux que ce passage de l'autoobservation, que PAUL BOURGET a bien voulu m'autoriser à publier: " ... la sensation de fausse reconnaissance m'est très habituelle... Voici comment d'habitude cette fausse reconnaissance se produit. Quelqu'un prononce une phrase et, avant que cette phrase ne soit terminée, j'ai l'impression soudaine et irrésistible que j'ai déjà entendu les mêmes mots, dits par la même personne, avec le même accent. L'illusion va plus loin. Aussitôt, ma propre réponse, que je n'ai pas encore prononcée, me paraît avoir été entendue par moi. Ou, pour être plus précis, j'ai l'impression que j'ai déjà émis les sons que je vais émettre, et cela à mesure que je les émets. C'est alors et pendant que je parle que l'illusion arrive à son comble. I1 me semble tout d'un coup que cette phrase et ma réponse s'accompagnaient d'émotions que je ne retrouve plus. C'est comme si tout un monde de sentiments parus allaient reparaître, qui ne reparaît pas et qui est là cependant. Je suis pris, malgré moi, d'une angoisse qui m'étreint dans mon rêve le plus fréquent, qui consiste à voir, bougeant et vivant, un ami que, même dans mon sommeil, je sais être mort. Pareillement, dans ces instants de fausse reconnaissance, je sais que les mots échangés entre la personne avec qui je cause et moi n'ont jamais été échangés auparavant. Je sais surtout que mes relations émotives avec cette personne sont actuelles et je sens que ces mots ont été dits... Cette dualité d'évidences inconciliables joue dans le champ de conscience, pendant un instant qui est d'ordinaire très court et qui me paraît infiniment long. Puis le phénomène cesse et j'ai physiquement la sensation, que l'on a au sortir d'un accès d'absolue distraction... "

c. Analyse psychophysiologique du phénomène.

Dans tous ces faits, ou au moins dans la plupart, je crois que la reconnaissance est réelle; le sujet reconnaît bien une impression perçue. Seulement, comme cette impression est arrivée dans sa mémoire générale à un moment où le polygone était désagrégé, il n'a pas eu conscience de l'arrivée de ce souvenir et ne peut comprendre quand et comment cette impression est parvenue une première fois à son cerveau.

Comme dit FERNAND GREGH (3), " vous sentez que vous vivez identiquement une minute que vous avez déjà vécue, mais vous ne pouvez pas la situer dans votre passé. "

C'est à propos de ces phénomènes que JULES LEMAITRE (4) dit très justement: " notre vie intellectuelle est en grande partie inconsciente ; continuellement les objets font sur notre cerveau des impressions dont nous ne nous apercevons pas et qui s'emmagasinent sans que nous en soyons avertis ".

Dans un récent travail, DROMARD et ALBÈS (5) ont émis, à propos de l'illusion de fausse reconnaissance, des idées qu'il me paraît intéressant de rapprocher de celles que je viens d'exposer.

Ces auteurs appellent " invagination de l'attention un état de distraction dans lequel 0 se désintéresse de l'extérieur, absorbé qu'il est par l'observation introspective et ils ajoutent : " dans cet état d'invagination de l'attention, que va-t-il se passer en présence d'une situation M ?

" En temps ordinaire, le psychisme inférieur (centres polygonaux) recueillerait une série de sensations fournies par M; et le psychisme supérieur (centre 0) transformerait au fur et à mesure ces sensations en perception; d'où il résulterait une représentation consciente de M, avec sentiment d'adaptation ou d'effort pour la prise de possession de la réalité.

" Au contraire, le cas échéant, il n'y a plus coopération des deux psychismes (centre 0 et centres polygonaux) pour la prise de possession de M. Le psychisme inférieur (centres polygonaux) emmagasine la représentation de M, sans le concours et à l'insu du psychisme supérieur (centre 0) qui est occupé, comme nous le savons, à l'introspection et détaché de la réalité. La représentation emmagasinée de la sorte aura donc pour caractère d'être automatique, c'est-à-dire de ne s'accompagner d'aucun sentiment d'effort en vue d'une adaptation du moi au non-moi. Pendant ce temps, le psychisme supérieur (centre 0) utilise son activité, contrairement à ce que l'on peut observer chez le rêveur; seulement, au lieu d'appliquer cette activité sur M, il l'applique sur l'image de M recueillie par le psychisme inférieur (centres polygonaux) dans les conditions que nous venons de dire et avec les attributs que nous venons d'indiquer.
" Au total, l'opération envisagée dans son ensemble comporte deux éléments : a. présence dans le subconscient d'une représentation de M emmagasinée en dehors de tout effort d'adaptation ; b. application de l'activité consciente à cette représentation de M...

" ... En résumé, fixation automatique des représentations d'une part et application d'une activité consciente à ces représentations d'autre part, telles sont les conditions dont doit dépendre, selon nous, l'illusion du déjà vécu. Ces conditions se trouvent réalisées dans certains états de distraction, quand ces états conduisent d'une manière inconsciente à une sorte d'invagination de l'attention, au lieu de se terminer purement et simplement par un retour à l'activité normale de l'esprit."

 

(1) Voir: La sensation du "déjà vu", sensation du " déjà entendu", du " déjà éprouvé ", illusion de fausse reconnaissance. Journal de Psychologie normale et pathologique, 1904, t. I, N°. 1.

(2) SÉGLAS. Traité de Pathologie mentale de Gilbert Ballet p. 270.

(3) FERNAND GREGH cité par LEROY. Etude sur l'illusion de fausse reconnaissance identificirende Erinnerungstauschung de Kroepelin chez les aliénés et les sujets normaux. Thèse de Paris, 1898 N° 655.

(4) JULES LEMAITRE cité par CHARLES MÉRÉ. La sensation du " déjà vu " Mercure de France, 1903, t. XLVII, p. 73.

(5) DROMARD et ALBÈS. Essai théorique sur l'illusion dite de fausse reconnaissance. Journal de Psychologie normale et pathologique, 1905, p. 216.

 

 

A propos du " déjà vu ". Journal de Psychologie, Vol. 2, 1905 (P- 289-307)

J. Grasset. "La Sensation du déjà vu", Paris, F. Alcan : (s. d.), In-8° , 11 p., Extrait du Journal de psychologie normale et pathologique. 1re année. N° 1. Janvier-février 1904, Cote et fonds : 8-TB48-80, Tolbiac - Rez de jardin - Magasin; BIBLIOTHEQUE NATIONALE DE FRANCE (BnF)

Hervé Morin : L'intuition, sixième sens et porte entrouverte sur le subconscient