Le naufrage du TITAN

Morgan ROBERTSON

Ed. Presses de VALMY

sept. 1999

ISBN 2-910733-47-5

( aux éditions Corsaire )

Extrait de la préface

  Le monstre de Morgan Robertson, le Titan, les moteurs à peine rodés, percute un iceberg en Atlantique Nord et coule en faisant 2000 victimes, essentiellement par manque d'embarcations de sauvetage ! Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic se déchire sur un iceberg également en Atlantique Nord et pour les mêmes raisons perd 1500 passagers !

  14 ans avant, en 1898, Morgan Robertson, écrivain de la mer, avait imaginé ce roman visionnaire !

  Le roman de Morgan Robertson, "LE NAUFRAGE DU TITANé, nous livre une belle et héroïque histoire d'amour entre un marin courageux, une petite fille bravant le danger et une mère retrouvant enfin le bonheur complet...

  Ironie suprême du sort: on compte parmi les victimes du naufrage du TITANIC le journaliste connu W.T. Stead qui dans la critique qu'il avait faite du livre de Morgan Robertson avait conclu par cette phrase: "c'est exactement ce qui pourrait se passer si les grandes compagnies de paquebotes persistent à ne pas prévoir assez de chaloupes de sauvetage pour tout le monde !"

 

voir Dossier TITANIC

 

Extrait de la Note sur l'Auteur

 

  L'auteur, Morgan Robertson, naquit en 1861. Il fut un personnage hors du commun, savant et mystique, dont la vie d'écrivain se déroula dans la marge brumeuse des faubourgs de New-York. [...]

  [...] Cependant, à la fin de sa carrière littéraire, Monsieur Morgan Robertson recevra tout de même la consécration de son oeuvre.

  A l'occasion, il est reçu par son éditeur et voit sont portrait trôner dans le bureau directorial. L'éditeur lui tend solennellement un livre où sont rassemblés quelques uns de ses meilleurs textes.

  Il est dorénavant admis dans le cénacle des écrivains reconnus, ses livres sont dans les bibliothèques ainsi que ses portraits...

  "Il est mort debout"...

  Ces mots font partie du message qui a été transmis dans tout le pays depuis Atlantic City le 24 Mars 1915 à l'occasion du décès d'un grand homme américain, Morgan Robertson, marin, horloger, tailleur de diamants, inventeur et écrivain à succès.

  En effet, il meurt soudainement dans une chambre d'hôtel à Atlantic City (New Jersey).

  Il est mort debout, devant la fenêtre qu'il avait entr'ouverte, une main posée sur la table, près de son chapeau, un dernier regard posé sur l'Océan.


Extrait de Science Frontières n°57, novembre 2000

LE NAUFRAGE DU TITAN

 

«75.000 tonnes de masse brute fonçant à travers le brouillard à la vitesse de 15 mètres par seconde, étaient venus s’encastrer dans un iceberg.»

Une nuit d’avril, le Titan, chef-d’oeuvre de la technologie et de l’orgueil humains, un navire long de 243 mètres, filant à 25 noeuds, transportant 3.000 passagers, doté de 3 hélices, s’éventre sur un iceberg, en plein brouillard, lors de sa première traversée de l’Atlantique. 2.000 victimes disparaissent dans les eaux glacées...

Heureusement il ne s’agit que d’un roman-catastrophe, mais ça vous rappelle peut-être quelque chose ?

Non, son auteur, Morgan Robertson, ne s’est pas inspiré du naufrage du Titanic : il l’a anticipé.

Son livre, au titre original de The Futility, paraît en 1898. La tragédie du Titanic aura lieu 14 ans plus tard, en 1912. Les coïncidences entre le récit de Robertson et l’événement réel sont plus qu’étonnantes. Le Titanic mesurait 271 mètres, filait à 23 noeuds, transportait près de 3000 passagers, était doté de 3 hélices, et coula par une nuit d’avril, en plein Atlantique, emmenant dans les ténèbres 1500 victimes...

Alors évidemment, on ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agit là d’un cas extrêmement clair de prémonition, Robertson n’a rien imaginé, il a «vu», 14 ans plus tot, la catastrophe. Les comptes rendus de la vénérable Society for Psychical Research regorgent de tels témoignages de personnes ayant eu la vision d’une catastrophe prochaine. Mais Roberston en a fait un livre, ce qui donne bien plus de poids à son expérience et à son récit.

Mais parmi les spécialistes de la question, comme par exemple Bertrand Méheust en France (cf. entretien dans SF n°45), il n’est pas tout à fait certain qu’il s’agisse réellement de voyance : depuis la fin du XIXème siècle, les grandes nations se livraient à une course effrénée au gigantisme nautique, au mépris des régles de sécurité les plus évidentes (la presse s’inquiétait depuis longtemps du si petit nombre de chaloupes de secours embarquées). Et le Titanic lui-même n’était que l’aboutissement, le summum, d’une lignée de navires titanesques. Robertson, qui fut marin avant de devenir écrivain, n’aurait-il pas pu simplement coucher sur papier ce que beaucoup redoutaient depuis longtemps ?

Jusqu’ici il était difficile de se faire un avis sur pièce, car le fameux roman n’avait jamais été traduit en français. Ouf, l’oubli est enfin réparé, grâce à l’initiative des Presses de Valmy. Les 120 pages du livre se dévorent d’une traite, en suivant les péripéties du marin Rowland, acteur impuissant du drame un siècle avant Leornado Di Caprio...

 

Le Naufrage du Titan, Morgan Robertson, Ed. Presses de Valmy (165, rue de Paris, 94220, Charenton-le-Pont), 120 p., 80 F.

 


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